Si vous ne saviez pas, je suis un développeur de logiciel. J’ai commencé ma carrière en 1994 après avoir fait un DEC en informatique que je n’ai pas complété. Je me pensais connaissant même si j’étais ignorant de plusieurs choses en informatique. Je ne m’en rendais pas compte parce que l’on était tous un groupe d’employés avec un DEC dans la compagnie. Ce n’est qu’en 1999 quand j’ai commencé à travailler dans une boite qui avait des employés avec des diplômés universitaires, dont plusieurs avec des diplômes de niveau maitrise et quelqu’un au doctorat, que j’ai commencé à mettre mes compétences en doute. Tout cela quand j’ai quitté cet emploi en 2002 alors je suis retourné aux études faire un baccalauréat en informatique et une maitrise en génie logiciel. J’ai amplement amélioré mes compétences. J’en ai déjà touché un mot dans une entrée précédente du blogue.
Tout cela pour arriver à ce que je trouvais ridicule de dire par notre directeur et que plusieurs années plus tard, je suis tombé en accord avec lui. Il disait que l’important lorsque l’on fait un logiciel c’était d’arriver à un état «good enough» du logiciel. Nous autres, les développeurs, on ne comprenait pas cela parce que l‘on voulait faire quelque chose de parfait. Il y a plusieurs facteurs qui déterminent si un logiciel va rencontrer un succès auprès d’une future clientèle. L’un d’eux est que le logiciel réponde au besoin (ou créer un nouveau besoin) et l’autre être dans les premiers sur le marché pour apporter la valeur ajoutée qui n’existait pas avant pour les clients. Souvent, ceux qui sont dans les derniers arrivés dans un domaine quelconque de logiciel ou électroniques n’arrivent pas à compenser pour l’adaptation du produit des premiers qui a déjà eu lieu. Il faut que le produit qui arrive tard sur le marché soit clairement supérieur pour que cela fonctionne, ou à un prix moindre, deux façons de faire qui peuvent faire prendre de la part de marchés mêmes si une certaine compagnie est en retard .
Depuis les années 1990, j’ai changé d’avis sur le «good enough» au cours des années 2000. À force de travailler dans des entreprises qui essayaient de faire de nouveaux logiciels et ma formation de maitrise (fin 2000 – début 2010). Avec ces expériences, alors je suis devenu un disciple du «good enough». Je trouve que j’étais stupide de penser que la perfection était préférable. Il est toujours possible d’améliorer plus tard le produit quand il va avoir trouvé une clientèle. C’est la théorie, qui a été énoncée il y a plusieurs années, du produit viable minimal. C’est-à-dire de faire juste assez pour que le produit soit fonctionnel et se fasse une part du marché.