Pour ceux qui ne savent pas, j’ai commencé comme employé permanent chez Hydro-Québec le 28 juin 2021. Je suis encore en période d’essai qui se termine le 28 décembre. La période d’essai se passe bien pour l’instant, je n’ai eu que des commentaires positifs de mon chef d’unité. Je me suis senti assez à l’aise chez Hydro-Québec pour m’ouvrir à mon chef d’unité que j’avais une maladie psychiatrique. J’ai aussi dit que je n’ai pas refait de rechute depuis 2009 et que cela est contrôlé depuis 2009. Je n’ai remarqué aucun changement d’attitude à mon égard de sa part entre l’avant et l’après de ma révélation. Il est la seule personne que j’ai parlé de ma situation chez Hydro-Québec. Quand la situation sera appropriée, j’espère bien le dire à mes co-équipiers que j’ai en estime. Je ne pensais pas avoir une équipe aussi bien pour le travail. Tout cela, pour venir à sur ce que je veux écrire: soit qu’Hydro-Québec prend soin de ses employés. Il y a deux semaines, mon chef d’unité m’a dit que je commençais à avoir plusieurs formations à faire. Aujourd’hui, une journée sans rencontre, c’est le moment que j’ai choisi pour les faire. Parmi les formations, deux qui sont inclusives sur le LGBTQ+ (j’en oublie peut-être des lettres 🙂 ) et sur les autochtones. Je trouvais cela bien qu’Hydro-Québec forme ses employés à la diversité qu’elle soit d’orientation sexuelle ou de divergence raciale. J’ai été surpris qu’il y eût une formation sur le bien-être psychologique de l’employé. Dans la formation, il y avait mention des signes précurseurs, des types de détresse, sur comment essayer de s’en sortir incluant aller chercher de l’aide. Il y avait aussi discussion de la manière que les collègues de travail d’un employé qui ne va pas bien sur le comment interagir avec lui. Aussi, après son absence, s’il prend du temps pour sa maladie psychologique, sur comment l’accueillir au retour au travail. Lors de mes crises précédentes lorsque je retournais au travail, il y avait toujours des curieux sur la raison de mon congé de maladie. À l’époque, je n’étais pas à l’aise de dire à mon retour au travail que j’avais une maladie psychiatrique et que j’avais interné de force (contre mon gré dans mon état psychiatrique de crise) et je m’étais remis pendant 2 mois de convalescence. Tout cela pour dire que je trouvais cela bien qu’Hydro-Québec sensibilise ses employés à ces enjeux.